Que sont donc ces prédicats en PNL ? Comment peuvent-ils nous aider à comprendre et à améliorer notre manière de traiter l’information ?
Dans cet article, basé sur les travaux de Richard Bandler et John Grinder, nous allons explorer le concept de prédicat et son importance dans la compréhension et l’amélioration de la communication.
Nous illustrerons également ce concept avec des exemples concrets pour rendre son application plus tangible. Go ?
C’est quoi les prédicats ?
“Ce sont des mots-processus (comme les verbes, les adverbes et les adjectifs) qu’une personne choisit pour décrire un sujet. Les prédicats sont utilisés en PNL pour identifier le système de représentation qu’une personne utilise pour traiter l’information”.*
*source : manuel de formation de Praticien PNL, donné par Richard Bandler, de 2015.
Clique ici pour lire l’article sur le système de représentation en PNL.
Exemples concrets de prédicats :
Quelqu’un qui a un système de représentation visuel pourrait utiliser des prédicats comme « Je vois ce que tu veux dire » ou « j’imagine le résultat ».
Un individu auditif pourrait dire « Cela sonne bien pour moi »,
Tandis qu’une personne kinesthésique pourrait dire « Je n’arrive pas à saisir le concept ».
Zoomons ensemble sur les mots et les phrases utilisées :
“vois” vient du verbe voir. On ne peut voir qu’avec les yeux ! le verbe voir, est donc bel et bien un prédicat visuel.
“j’imagine” vient du verbe imaginer. Et on voit apparaître le radical ‘image’. On pourrait dire que le verbe “imaginer” a été construit à partir du radical image !
Tout comme prévoir est construit en ajoutant un préfixe “pré” que l’on colle au verbe “voir” et on créer “prévoir” qui signifie voir avant, anticiper.
On peut donc dire que “prévoir” est un prédicat visuel lui aussi.
« Cela sonne bien pour moi » : on entend quelque chose qui sonne. On ne peut pas “voir” le son. Seulement l’entendre.
Donc les verbes : sonner, entendre, sont des prédicats auditifs.
« Je n’arrive pas à saisir le concept » : on saisit un objet avec la main. On ressent les sensation avec le corps (et les nerfs via le système nerveux).
Donc les verbes : attraper, saisir, ou maintenir sont des prédicats kinesthésiques.
Si l’on décortique ensemble le verbe maintenir, il est rigolo : main + tenir. On tient avec la main, on maintient.
En quoi les sont intéressants à identifier et à utiliser ?
Si tu es Coach ou thérapeute, les prédicats te donneront des informations essentielles sur ton client.
Comment est-ce qu’il se représente le monde ? Quelles sont ses croyances limitantes ? Comment sont construites ces croyances limitantes ? Comment se représente-t-il des événements spécifiques ? Parmi ces événements spécifiques, quelles sont les modalités et sous modalités cruciales ? Quel protocole choisir ?
Toutes ces questions pourront être répondues en partie grâce aux prédicats.(Ainsi qu’avec le VAKOG, et les sous-modalités).
Conclusion
Si tu désires progresser en PNL, tu peux t’entraîner de deux manières avec les prédicats.
La première manière est de les entendre quand tu parles avec un client. Petite astuce : tu peux écouter la radio pour avoir seulement le sens de l’auditif. c’est une astuce que j’avais pratiqué il fut un temps 😉
La seconde manière est d’utiliser volontairement des prédicats visuels, auditifs, kinesthésiques et olfactifs et gustatifs. Comment ? En générant des phrases à l’écrit ou à l’oral en fonction de ton affinité.
Et souviens-toi :
“En utilisant les prédicats je prédis que tu vas progresser en PNL !”
Allez, ACTION ! C’est à toi de jouer pour améliorer ta communication avec l’utilisation des prédicats !