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Introduction & contexte du livre
Ce livre a été écrit en 1985 par Richard Bandler, l’un des deux créateurs de la PNL.
Qui dédicace ce livre à sa mère.
Ton intérêt à regarder cet article/ regarder cette vidéo : tu vas comprendre rapidement si ce livre est fait pour toi, si oui, court vite l’acheter ! Si ce livre n’est pas fait pour toi, tu auras gagné du temps et économisé de l’argent.
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Prêt ? On y va !
Comment le livre est structuré ?
Voici les noms des chapitres de ce livre :
- Qui tient la barre ?
- Pilotez votre cerveau
- Question de point de vue
- Dérapage
- La motivation
- Comprendre la confusion
- Au-delà des croyances
- L’apprentissage
- Le switch
- Postface
- Annexes
- Bibliographie
- Qui tient la barre ?
La PNL peut être considérée comme un outil pour étudier les mécanismes d’apprentissage humain. On peut la voir comme une méthode éducative qui aide les gens à maîtriser l’utilisation de leur propre esprit. En général, nombre d’entre nous ne déploient pas consciemment toutes les capacités de leur cerveau.
Lorsqu’on laisse son esprit en roue libre, il tend à s’engager dans des actions automatiques. Beaucoup de gens se retrouvent à être les otages de leurs propres processus mentaux, comme s’ils étaient attachés dans un bateau, pendant que quelqu’un d’autre dirige le navire. Un des buts de la PNL est de redevenir le capitaine du navire.
La PNL sert notamment à explorer les perspectives subjectives de l’individu. Quand Bandler a débuté son enseignement en PNL, il y avait une perception selon laquelle cette technique pourrait être utilisée pour manipuler et déshumaniser les gens. L’idée prévalente était que le fait de transformer délibérément une personne “l’éloignait de son humanité”.
En quoi rendre quelqu’un plus heureux le rendrait moins humain ? Les humains possèdent une aptitude remarquable pour l’apprentissage et l’évolution.
Combien d’entre nous sont tourmentés par des pensées récurrentes, au point de souhaiter les expulser de notre esprit ?
L’un des enjeux avec le cerveau humain est sa capacité à apprendre rapidement et efficacement, ce qui peut être problématique dans des cas comme les phobies. Une seule expérience peut suffire pour instaurer une peur persistante que le cerveau reproduit à l’infini.
Lorsqu’on programme une machine pour accomplir une tâche, l’information doit être structurée méticuleusement afin que la machine puisse fonctionner comme prévu. Elle se conformera rigoureusement aux directives qu’on lui a données.
Ce que nous recherchons vraiment, c’est une méthode efficace. Par exemple, nous avons besoin de comprendre les étapes successives pour créer une quiche en utilisant les ingrédients adéquats.
Ce que Bandler a observé, c’est que les personnes peuvent être extrêmement compétentes dans ce qu’elles font. Même si elles font des actions stupides parfois, elles sont capables de les exécuter de façon cohérente et ininterrompue. Le problème n’est pas qu’elles soient dysfonctionnelles, mais plutôt qu’elles agissent d’une manière qui ne correspond pas à nos attentes ou objectifs.
- Pilotez votre cerveau
Ce chapitre aborde les notions de sous modalité. Il donne une liste de 14 sous modalités visuelles pour que le lecteur puisse se les approprier. Dans l’annexe du livre vous trouverez également d’autres sous modalités auditives et kinesthésiques.
Il explique qu’en écoutant attentivement la façon dont les gens parlent, vous pouvez repérer des prédicats sensoriels. “un brillant à venir”, “s’en faire toute une montagne”, “une brillante idée”… “voir la vie en rose”, “voir tout en noir”. Il explique que notre cerveau effectue les opérations à base de visuel, auditif et kinesthésique principalement.
Le langage n’est que le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Il est donc intéressant d’écouter les mots de façon littérale. Une personne qui dit “qu’elle voit tout en noir” et presque le reflet de ce qui se passe dans l’encodage de ses souvenirs : elle les voit sombres où elle est capable de les assombrir après coup.
Il explique qu’entre une personne heureuse et une personne malheureuse, la différence est dans le traitement des souvenirs. D’après lui, la personne malheureuse ne vit pas forcément plus de malheur qu’une personne dite heureuse. Mais que la personne malheureuse effectue des traitements à base de sous modalité qui va venir faire ternir certains événements.
Ensuite il fait jouer ses stagiaires dans le maniement des sous modalités en donnant des astuces. par exemple, faire bouger une sous modalité après l’autre. Cela aide à comprendre l’encodage de votre propre cerveau. quelle sous modalité fait bouger quoi ? quoi et quel est l’effet sur le ressenti ?
En fin de chapitre il commence à introduire les notions de désancrage à base de musique que l’on superpose à un souvenir désagréable.
- Question de point de vue
Dans ce chapitre sont abordées les notions de points de vue. En PNL, Bandler les nomme “Recadrages”. Il va passer en revue à la fois les recadrages au sens propre comme au sens figuré. je m’explique. il va faire faire littéralement des expériences à ses stagiaires en leur faisant visualiser une scène de leur propre point de vue dans un premier temps. puis leur faire voir cette même scène sous un angle différent : du point de vue d’une tierce personne, du point de vue en hauteur, etc. Le résultat est que suivant le point de vue sous lequel on se place, cela change la perception de l’événement. Et donc cela change le ressenti, ou l’émotion que l’on avait vis-à -vis de la situation.
Il évoque les deux positions principales : la position “associée” et la position “dissociée”. associée signifie que l’on voit à travers ses propres yeux. dissocier signifie regarder l’image du souvenir d’un point de vue différent de celui de nos propres yeux.
Ensuite, il explique qu’en fonction du point de vue on aura un ressenti différent. En général, lorsqu’on prend un souvenir et qu’on le revoit de la position associée, cela garantit des sensations fortes. Si on prend le même souvenir et qu’on regarde d’un point de vue plus lointain, cela va faire diminuer les sensations ou même les estomper complètement.
Il prend pour exemple un train dans une fête foraine. Si vous regardez la scène de l’extérieur vous n’aurez pas du tout les mêmes sensations que si vous vous souvenez du point de vue à l’intérieur du wagon !
Et ensuite il nomme différentes problématiques possibles pour les gens qui sont associés, et différentes problématiques possibles pour les gens qui sont dissociés.
De façon générale, (attention il y a toujours des exceptions) les gens associés ont beaucoup plus d’émotions. Cependant, cela les pénalise pour certaines expériences spécifiques ( négatives ou douloureuses) dans lesquelles il gagnerait à savoir se dissocier justement.
Et il donne des problématiques exactement inverse : des gens qui sont trop dissociés et pas assez associés dans des émotions positives. L’avantage pour eux c’est que lorsqu’ils sont confrontés à des événements négatifs ils ne souffrent pas vraiment. Mais ils ne vivent pas vraiment non plus quand il leur arrive des choses hors du commun !
- Dérapage
Dans ce chapitre, il raconte l’histoire d’un homme qui est venu avec sa fille. L’homme hurlait en rentrant dans le cabinet de Richard et parlait à sa fille comme à un chien. Il était furieux car il avait appris que sa fille avait couché avec son petit copain.
Richard nous raconte le dialogue qui est à mourir de rire !
Grâce à ce storytelling, il sensibilise de façon inconsciente aux notions de recadrages. Ainsi qu’ à leur puissance.
Il explique aussi la difficulté du cerveau à emprunter un ancien chemin dès lors qu’il a tracé un nouveau chemin !
- La motivation
Le chapitre explique la notion de stratégie en PNL. Il évoque plusieurs stratégies de motivation. C’est-à-dire comment est-ce qu’une personne arrive à se motiver ? La réponse à cette question est : par une stratégie justement.
Avec beaucoup d’humour, il explique comment un insomniaque réussi à être insomniaque ! Et par quel procédé il passe pour cette réussite.
Richard explique que les gens n’ont pas tous les mêmes façons de se motiver pour agir.
Certains le font en imaginant des choses positives qui les poussent à l’action.
Quand d’autres imaginent la sensation négative qu’ils pourraient ressentir s’ils ne passaient pas à l’action.
Les deux stratégies fonctionnent très bien, mais elles ne sont pas applicables à tout le monde. Certains privilégieront la première quand d’autres la seconde.
Évidemment, dans l’absolu, on peut transformer nos stratégies. Cela requiert simplement de l’entraînement.
Il évoque le fait de faire attention lorsqu’on change les stratégies des gens. Avant d’agir sur les stratégies de motivation, il est important de vérifier que les personnes savent prendre des décisions cohérentes 😉 car si les personnes prennent des décisions stupides, augmenter leur motivation ne fera qu’empirer la situation !
- Comprendre la confusion
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- Au-delà des croyances
Une particularité du comportement humain est qu’il s’articule autour de concepts stables, connus sous le nom de croyances. Lorsqu’une personne exprime l’importance ou la non-importance d’une action donnée, c’est parce qu’elle détient une conviction particulière à ce propos.
On pourrait avancer que nos comportements sont en grande partie façonnés par les croyances que nous entretenons.
Les croyances exercent une influence puissante, capable de pousser des individus apparemment agréables à commettre des actes extrêmes au nom d’une idéologie. Si vous pouvez aligner une action avec le système de convictions de quelqu’un, vous pouvez l’amener à faire à peu près n’importe quoi ou à s’abstenir de tout comportement.
Par ailleurs, les croyances ne sont pas immuables. Il y a des convictions que vous avez eues autrefois et que vous considérez aujourd’hui comme absurdes. De la même manière, il y a des choses auxquelles vous croyez actuellement, que vous n’auriez même pas envisagées dans le passé.
Richard Bandler explique comment transformer une croyance. Il va pour cela utiliser les sous modalités. Mettre du doute dans une croyance qui est limitante. Et inversement, ajouter de la certitude dans une croyance dans laquelle on doute au départ.
Lorsque vous modifiez une conviction fondamentale, cela entraîne généralement une restructuration interne significative. En revanche, si la croyance ajustée est plus marginale, les transformations résultantes sont généralement moins marquées.
Dans le restant du chapitre, il tacle à la gorge une autre personne qui n’est pas nommée qui réalise des séminaires en faisant marcher les gens sur le feu. Il explique pourquoi ça n’a pas de sens de faire ça. Et il explique que la prouesse n’en est absolument pas une. Le fait de marcher sur le feu comme ils le font dans les séminaires est à la portée de n’importe qui, et il en détaille les raisons. Comme il le dit lui-même : “marcher sur le feu est à la portée de n’importe qui, avec ou sans préparation évagéliste, mais très peu de gens pensent qu’ils peuvent le faire”.
- L’apprentissage
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- Le switch
Ce chapitre présente un protocole très connu dorénavant qui permet de changer un comportement et le remplacer par un autre comportement plus intéressant. Il nous donne la procédure pour faire cela.
A qui est destiné ce livre ?
Je conseille ce livre à tous les Coachs, thérapeutes, praticiens en hypnose.
Je conseille ce livre aux curieux qui veulent améliorer leur vie ou leur performance.
Ce livre est abordable aux débutants en PNL comme aux confirmés en PNL.
A qui n’est PAS destiné ce livre ?
Je déconseille ce livre à ceux qui ont une dent contre la PNL.
Je déconseille ce livre aux sceptiques de l’hypnose et des thérapies brèves.
Je déconseille ce livre à ceux qui pensent qu’on ne peut pas changer. Qu’on naît avec des capacités, et qu’avec un peu de chance on a eu les bonnes.
Leçons principales du livre
Première leçon : le cerveau est incroyable. Mais si on le laisse faire, il déroule des comportements de façon automatique. Il répète des automatismes, même s’ils sont néfastes. Il faut en reprendre le contrôle et le piloter volontairement.
Deuxième leçon : on peut utiliser ce qu’on appelle les “sous-modalités” pour nous aider à changer. Ce sont les sous-unités sensorielles des 5 sens (vue, ouïe, kinesthésique, olfactif et gustatif). En les pilotant et en les changeant de façon appropriée, on peut augmenter ou diminuer l’impact de notre pensée.
Troisième leçon : nos comportements sont maintenus par des stratégies. Ils ne sortent pas de nulle part. On peut par exemple modifier ses stratégies de Motivation. Cela permet de booster la motivation.
Quatrième leçon : les croyances sont des structures très puissantes. Elles permettent de soulever des montagnes quand on a les bonnes, et d’être complètement bloqué quand on n’a pas les bonnes.
Cinquième leçon : on peut apprendre à regarder la vie et les événements depuis plusieurs points de vue. En faisant ça, on change la perspective d’un événement. Cela en change le sens, les sensations ou l’émotion. On peut le faire pour un souvenir du passé, ou d’une situation à venir.
Les points forts du livre
- Son prix : 8€ pour apprendre des astuces, c’est donné
- Des barres de rire !! Bandler est vraiment très drôle du début à la fin. Rien que pour ça, achète le livre !
- Les sujets abordés sont tous super intéressants
- Ils donnent des astuces, des conseils tout le long
- Le livre est abordable aux débutants comme aux confirmés. Ils n’auront simplement pas la même façon de lire le livre !
- Le niveau technique du livre : sous prétexte d’humour, il fait entrer dans la tête du lecteur des concepts complexes (stratégies PNL, Recadrages, il démolit des idées reçues…)
Les points faibles du livre
- Décousu : plein de sujets intéressants, mais il n’y a pas vraiment de cohérence ou de ligne directrice.
- Les sujets abordés peuvent être très abordables, ou au contraire TRÈS techniques. Par exemple, le chapitre sur la confusion. Ce n’est pas classé par niveau, même si c’est compliqué de le faire.
- Bandler met en garde à plusieurs reprises : il faut être vigilant quand on utilise des techniques de PNL. Je pense qu’il devrait appuyer encore un peu plus ce point. Par exemple dans le chapitre sur les changements de croyances, ça mériterait de mettre encore plus de warning. Je conçois que c’est très dur de le faire, parce que si tu préviens trop, tu bloque la magie des techniques… l’équilibre est difficile à trouver.