La PNL s’intéresse de près à la communication et au langage.
Plus particulièrement au langage verbal, non verbal et paraverbal car ce sont des sources d’informations cruciales pour faire une bonne séance.
C’est quoi la calibration ?
Je t’invite à lire cet article sur le VAKOG avant de continuer la lecture. Le terme calibration est plutôt visuel dans son sens premier, mais il peut tout à fait convenir dans le sens de l’écoute active.
De façon simplifiée, calibrer c’est observer avec finesse. Lors d’une séance de coaching ou thérapeutique, il y a bon nombre d’éléments à observer attentivement.
Dans un premier temps, tout le Non Verbal de ton client : sa posture, sa gestuelle, ses accès oculaires, c’est mimique, ses émotions, où il place ses pieds, la distance avec toi…
Ce sont des éléments qui te donneront des tonnes d’indications. A la fois pour savoir quelle est la problématique, mais aussi quel protocole choisir ensuite.
Tu peux lire l’article sur « qu’est-ce qu’un protocole en PNL ? » ici.
Exemple concret :
Tu guides ton client dans une séance. Il a l’air tout à fait serein. Puis tu lui dis la phrase : “ Dans quelques instants vous allez fermer les yeux, cela va vous aider à bien visualiser votre objectif”.
Tu remarques que ton client a une expression de peur sur le visage.
Ici calibrer signifie que tu as remarqué la différence de passage d’un état à un autre. Si tu parviens à comprendre pourquoi c’est encore mieux.
Peut-être que la fraction de seconde après que tu aies prononcé “ fermer les yeux” à provoqué ce changement d’état chez lui.
Si tu rates cette information ou si tu décides de l’ignorer, cela peut entraver le bon fonctionnement de ta séance.
Peut-être que ton client a un fort besoin de contrôle. Le fait de fermer les yeux lui fait peur car il a l’impression de ne plus avoir le contrôle !
En quoi la calibration est déterminante dans une séance avec un client ?
Si tu es coach ou thérapeute, tu dois être vigilant à prendre en compte cette notion de calibration.
L’ensemble du non-verbal de ton client est dirigé par des processus inconscients. Si ton client s’éloigne de toi, se rapproche, te fais confiance ou non… tout ça est contrôlé inconsciemment. De plus, ses réactions le sont aussi.
Il est très difficile de contrôler la part émotionnelle de façon spontanée.
Tu peux aussi calibrer (observer donc) les changements dans ce que l’on appelle la ligne de base.
A quel moment la personne passe d’un état ‘normal’ à ‘stressé’ ?
D’un état ‘stressé’ à ‘confiant’ ?
Pourquoi ?
A quel moment ?
Apprends à calibrer les moments où ton client commence à entrer dans un état d’hypnose, si jamais tu utilises l’hypnose en complément de la PNL.
Dans ce cas, calibre la dilatation de la pupille, la symétrie qui s’installe sur son visage, sa peau plus blanche au niveau des joues, et tous les autres signes d’un état d’hypnose.
Apprends à calibrer les accès oculaires de ton client. à un instant T, est-il en visualisation ? En train de se souvenir d’un son particulier ? Est-ce qu’il se parle à lui-même en dialogue intérieur ?
Conclusion
La calibration est la base de tout coaching où tout accompagnement thérapeutique. C’est la technique la plus importante avant même d’apprendre la synchronisation ou des protocoles de PNL.
Sans la calibration, tu louperas la synchronisation, et tu passeras à côté de ta séance. Dès que tu commences à savoir calibrer, tu peux continuer l’aventure en guidant et en utilisant des modèles de langage plus élaborés : Le méta modèle™, le Milton modèle, des protocoles ou encore de l’hypnose couplée à tout cela !
Et souviens-toi :
“Utilises tes yeux revolver pour calibrer !”
En complément ou pour aller plus loin, voici les articles sur :
Qu’est-ce que le méta modèle™ ?
Qu’est-ce que le Milton modèle ?
Allez, ACTION ! C’est à toi de jouer pour améliorer ta vie ou celle de tes clients en utilisant la calibration.