Qu’est-ce que le Méta-Modèle™ en PNL ? 

Pour tenter de comprendre le monde qui nous entoure, nous le “cartographions” dans notre cerveau.

Voici la définition officielle du méta-modèle™ : (traduit de l’anglais)

Un modèle développé par John Grinder et Richard Bandler qui définit des environnements syntaxiques par lesquels on peut détecter et contester les suppressions, les généralisations et les distorsions”. 

 

Pour le cartographier, le cerveau passe par trois processus de base : 

  1. Les Suppressions

Pour tenter de comprendre le monde qui nous entoure, nous le « cartographions » dans notre cerveau.

Pour le cartographier, le cerveau passe par trois processus de base :

Les suppressions :

Le cerveau supprime une partie de l’information.

Sur une carte, ne sont pas dessinés : les arbres, les panneaux, les toits des immeubles, le petit chien qui défèque sur le trottoir. Et pourtant, ils sont bien là.

Lorsque tu racontes une histoire à un ami, tu vas oublier de parler de certains détails. C’est un oubli non conscient. Et ça peut être une bonne chose, sinon il te faudrait des heures pour raconter une histoire (on a tous un pote qui…). 

Tu peux aussi zapper un magasin qui pourtant se trouve dans une rue que tu côtoies depuis plusieurs années. Et un jour tu te dis : « mais c’est un nouveau magasin ?! » alors que non, pas du tout. 

C’est le même processus de suppression qui est en jeu dans les deux exemples. C’est le premier mécanisme du cerveau pour cartographier le monde qui nous entoure.

 

  1. Les Généralisations

Sur une carte, les routes sont représentées de la même manière, quelle que soit leur taille réelle. Quand tu vois du bleu, tu t’attends à un fleuve, un lac par déduction.

La généralisation fait partie du processus d’apprentissage.

Tu t’es déjà brûlé au moins une fois avec des allumettes. Tu te brûles, et tu t’en souviens ! Le cerveau apprend rapidement : « Feu = chaud = dangereux ».

Le cerveau va alors généraliser : n’importe quel feu est dangereux, à partir d’une seule expérience de brûlure à base d’allumettes. Ce cas est un bon apprentissage.

Cependant, le cerveau va créer des généralisations sur d’autres expériences de vie qui vont nous limiter.

« J’ai raté le permis 2 fois, donc je suis voué à échouer tout ce que j’entreprends ».

Voilà une expérience de généralisation bien limitante.

 

  1. Les Distorsions 

Enfin, le cerveau déforme une partie de l’information.

Lorsque tu regardes un plan de ville sur une carte (ou sur Google Maps), la taille de la ville c’est la taille de ton écran. Sinon, ton téléphone ferait la taille d’une ville entière, ce qui ne serait pas très pratique pour le ranger dans ta poche. De plus, ton écran est plat alors que la ville est en 3D avec des pentes, des endroits en hauteur et ainsi de suite. 

Il y a bien un processus de distorsion entre la carte et le véritable territoire de la ville.

Il y a 3 façons de tordre les informations :

A/ En les minimisant. 

B/ En les amplifiant.

C/ En allouant un sens à un événement.

 

En les minimisant : 

Tu veux faire les courses au supermarché, puis aller chercher un colis à la Poste, puis passer voir ton banquier, puis récupérer les enfants à l’école et enfin préparer à manger. Tu penses pouvoir faire ça en 45 minutes, alors qu’en fait ça prend 2 heures.

En les amplifiant : 

Tu dois faire la vaisselle. Le temps réel de manœuvre est de 8 minutes. Mais à l’intérieur du cerveau, cela va être amplifié comme si le temps de vaisselle allait être de 1 heure 30. Le cerveau a tordu l’information en l’amplifiant (de beaucoup !).

 

En allouant un sens à un événement :

Un jour, j’ai parlé avec un ami. Il avait raté 3 fois le permis et en avait déduit que « conduire n’était pas fait pour lui ». Et il n’a, et probablement, n’aura jamais le permis de toute sa vie.

 

Il aurait pu allouer un sens différent en se disant : « il faut que je persévère en améliorant les erreurs que j’ai faites ! » et il aurait finalement fini par avoir le permis.

Le sens que l’on alloue à tel ou tel événement joue un rôle déterminant pour la suite. Sois attentif à ça!

Pour l’expliquer plus simplement et de façon dynamique, tu vas poser des questions qui vont te permettre de récolter des informations précises et des informations de qualité. Et grâce à ce modèle tu le feras de façon rapide. 

 

Exemple suppression : 

Client : Je ne sais pas si je peux me le permettre… [avec un air songeur]

Coach : Vous permettre quoi ?

Client : Bah, de me détendre et de prendre des vacances ! 

Ici il manque des mots à la première phrase, soit un effet de suppression de l’information. 

Exemple distorsions : 

Client : C’est horrible, je n’arrive pas à me motiver à faire la vaisselle [avec un air stressé]

Coach : Ah bon ? Comment arrivez-vous à ne pas faire la vaisselle ? 

Client : J’imagine une pile de 3 mètres de haut d’assiettes et de couverts en tout genre, et ça me sape la motivation ! 

Ici on repère les mots : “3 mètres de haut d’assiettes” (ce n’est probablement pas possible !) qui nous indiquent un effet de distorsion. 

 

Exemple généralisation : 

Client : C’est affreux, je ne pourrais jamais me remettre en couple [avec un air dépitée]

Coach : Ah bon ? Comment ça ?

Client : Les hommes sont tous les mêmes, des mufles ! On ne peut jamais leur faire confiance 

Ici on repère les mots : “jamais”, puis “tous” et encore “jamais”. Ils indiquent un effet de généralisation. 

Conclusion :

En appliquant ce modèle particulier tu pourras : 

Récolter de l’information, faire préciser de l’information et également explorer les visions du monde de ton interlocuteur ! Cela a comme conséquences d’augmenter les possibilités de ton client, et d’explorer ces limites mentales. 

 

Et souviens-toi : 

“Pour maîtriser le méta-modèle™, mets-toi au travail !” 

 

Allez !