Le VAKOG en PNL est la porte d’entrée du cerveau. Voici un exemple d’utilisation.
Qu’est-ce que le VAKOG en PNL ?
Je t’invite à aller lire l’article directement ici pour comprendre ce qu’est le VAKOG en PNL.
Je vais te donner une utilisation du VAKOG, mais sache qu’il y en a beaucoup d’autres.
Pourquoi utiliser le VAKOG ?
Pour détecter les stratégies limitantes de ton client, il est important de repérer si la stratégie est au début, au milieu ou à la fin. Pour cela, maîtriser le VAKOG sera indispensable.
Car il est important pour toi de repérer si les déclencheurs sont visuels, auditifs, kinesthésiques ou olfactifs.
Un exemple concret
Ton client est indépendant. Il vient te voir parce que depuis quelque temps il n’arrive plus à se motiver.
Lorsque tu lui demandes ce qu’il attend de la séance il te répond :
“j’aimerais pouvoir redevenir efficace au travail”.
Alors tu peux aller chercher la stratégie actuelle liée à son état présent.
Voici l’extrait du dialogue :
- Qu’est-ce que vous attendez de cette séance ?
- J’aimerais pouvoir redevenir efficace au travail. C’est très important pour moi car je suis indépendant et mes résultats dépendent de ma capacité à me remettre au travail…
- Vous dites « redevenir », cela signifie que vous l’étiez et ce n’est plus le cas pour le moment ?
- Oui c’est exactement ça…
- Ces 6 dernières années, j’étais une machine de guerre ! Mais là depuis…2 mois c’est la catastrophe…
- Entendu. Au lieu d’être efficace vous êtes comment actuellement ?
- Je me sens super lourd, noyé, et perdu…
- À quel moment voudriez-vous redevenir efficace ?
- Dès le matin
- Dès le matin quand, plus précisément ?
- Des 8h du matin ! ce serait incroyable !
- Pour le moment à 8h du matin vous êtes comment ?
- Je me sens lourd, et inefficace. Je passe mon temps à regarder des vidéos qui ne servent à rien du tout à part me plomber davantage…
- Comment vous réussissez à regarder des vidéos qui vous plombent au lieu de vous mettre au travail direct ?
- Je ne sais pas… je m’installe à mon bureau, j’allume l’ordinateur et là ça déraille vite
- Quelle est la première action que vous faites juste avant de regarder des vidéos inutiles ?
- Je ne sais pas…
- Je crois que j’imagine la masse d’action que j’ai à faire et ça me mine le moral tout de suite
- Vous imaginez quoi précisément ?
(Là on calibre les accès oculaires pour vérifier si c’est bien le visuel par lequel commence la séquence)
- Je visualise toutes les actions que je suis censé faire pour la journée. Mais comme j’ai pris du retard, la quantité est juste énorme…
- OK. D’après vous, il faudrait faire quoi pour redevenir efficace ?
- Il faudrait que j’arrive à en visualiser moins.
- Combien d’actions voulez-vous voulez visualiser ?
- (Rire !) Il les faudrait toutes, mais pas en même temps !
- De combien d’actions par jours avez-vous besoin de faire pour être fier de vous ?
- Hum… 10 par jour serait un bon début pour me remettre en selle !
- OK ! Vous voulez que je vous aide à visualiser vos actions d’une manière qui vous motive ?
- Grave !
- Afin de redevenir une putain de machine de guerre ensuite ?
- CARRÉMENT ! IL FAUT SIGNER OÙ ?
Analyse de l’échange :
« Je passe mon temps à REGARDER des vidéos «
Ici, on voit déjà apparaître un prédicat visuel.
Pour l’instant, c’est un seul. Donc pas assez probant pour en déduire que le visuel est crucial dans la séquence. Mais on voit apparaître d’autres prédicats visuels par la suite :
« Je crois que J’IMAGINE la masse d’action que j’ai à faire et ça me mine le moral ».
Petit rappel : image-iner. La construction du verbe s’est faite par collage du nom – image – qu’on a « verbaliser » en imaginer.
Et encore ici :
« Je VISUALISE toutes les actions que je suis censé faire pour la journée ».
Et encore ici :
« Il faudrait que j’arrive à en VISUALISER moins ».
Voilà pourquoi je vais inviter le client à encore utiliser le système visuel :
« Vous voulez que je vous aide à VISUALISER vos actions d’une manière qui vous motive ? »
Ici on utilise les Stratégies, couplées avec l’utilisation du VAKOG.
La séquence commence ici :
« 1. je m’installe à mon bureau (Kinesthésique)
- j’allume l’ordinateur (Kinesthésique) et
3.là ça déraille vite ». Comme on n’a pas assez de détails sur ce qui se passe en 3, on va aller chercher.
À noter que 1. Et 2. Ne posent pas de problème. Ce n’est pas un problème de s’installer à son bureau. Ni d’allumer l’ordinateur. C’est après que ça se joue. Lorsque 3. « Je crois que j’imagine la masse d’action que j’ai à faire », c’est là que ça commence à cafouiller. Et c’est bien le Visuel qui arrive à ce moment-là.
Piège à éviter avec le VAKOG :
Il te faut à tout prix éviter ces pièges de débutants :
Piège 1 : ne pas « croire » au VAKOG. Certains ont des doutes sur l’utilité de cet outil. Je te conseille d’y croire fermement, et de l’utiliser !
Piège 2 : ne pas être littéral. Je te conseille de l’être au maximum (dans un premier temps).
Si ton client dit : « Je me dis que », il se le dit, littéralement. Il se parle à lui-même.
Si ton client dit : « Je vois », il voit. Littéralement. Il se fait un film ou une image d’une situation passée ou future.
Piège 3 : ne pas comprendre que la VAKOG s’utilise avec d’autres outils de PNL : les ancrages, les stratégies, les protocoles… C’est un outil en soi mais qui est toujours couplé avec d’autres outils.
Conclusion
La maîtrise du VAKOG est bien plus qu’un simple outil pour un professionnel de la PNL. C’est un véritable sésame pour accéder aux processus internes du client.
Comme le montre notre exemple, le repérage minutieux des canaux sensoriels utilisés par le client peut mettre en lumière des stratégies limitantes et des opportunités de changement.
En évitant les pièges courants et en restant fidèle à l’observation littérale, le praticien PNL peut optimiser la séance et offrir un cadre d’évolution concret à son client.
Pour tout praticien PNL, la clé de la réussite réside dans la capacité à écouter, à observer et à s’ajuster, et le VAKOG est l’instrument par excellence pour atteindre cette excellence.
à toi de jouer ! entraîne-toi avec le VAKOG !